Queenie

C'est l'histoire d'une jeune londonienne en crise de la vingtaine. Je répète, c'est une jeune femme LONDONIENNE. There is more to the story, so let me talk about it.

SÉRIE

9/21/2024

Je suis clairement en ce moment dans ma phase "bandeuse de Londres", je ne vais pas m'en cacher, ce serait pire. L'accent, la ville, la culture... Tout me parle (c'est le cas de le dire). Pour une rentrer en douceur dans tout ça je vous conseille un disque d'un super artiste de là bas, SouthLondon & Co, pour que vous compreniez un peu mieux mon obsession. Lisez l'article sur Loyle Carner juste ici et écoutez.

C'est tout naturellement que pour chercher du réconfort lors de difficiles journées de dép, je me tourne vers cette culture, apport de sécurité et de bien être certain pour moi !

Si tu veux une map, et une idée du contexte social et temporel de tout ça, on est entre les quartiers de Top Boy, cités du sud de Londres, et le centre plus fancy victorien. De nos jours. Queenie, de son vrai nom Queenie, comme je le disais en intro, c'est un meuf milieu pile de la vingtaine, qui se fait larguer épisode 1 d'une longue relation. Et voilà, maintenant ma belle, vole de tes petites ailes cassées à travers les mésaventures d'une rude quête d'équilibre social et mental. Tu découvres au fur et à mesure une nana qui se bat contre ses progressives crises d'angoisses naissantes, sa nouvelle vie sexuelle aussi aléatoire que maladive, ses amitiés questionnées en plein renouvellement, sa famille aimante mais maladroite.

Bon je sais pas si tu l'as vu dans les quelques lignes du dessus mais y'a un angle plus ou moins subtile selon ta sensibilité. C'est l'évolution du récit par la compréhension progressive de ses traumas d'enfance et générationnels familiaux, qu'elle transporte et tente de briser au fur et à mesure de son évolution. Dès que ça parle de trauma maternel hein je suis là. Mais au début tu le vois pas arriver. Ça évolue progressivement en filigrane du récit principal. Ce qui fait que si tu t'en fou, tu peux passer au dessus car ce n'est pas le sujet principal, mais qu'un levier sénaristique.

Adaptation du livre éponyme par Candice Carty-Williams qui a créé et showrun la série Réalisé par Joelle Mae David

Ce qui rend tout ça super digeste et léger -oui léger!!- c'est que les couleurs de la série sont claquantes, que le ton et le personnage principal sont rayonnants, tout comme ses collègues. Que les histoires qui lui arrivent ne sont pas dark, ou du moins pas amené comme tel, malgré leur lourd poids parfois. Que les personnages sont attachants et marrants. Que rien n'est draaaaamatique ressenti. Ce n'est pas une comédie non plus, ça reste une comédie - dramatique, mais voilà. Je ne trouve pas du tout ça plombant comme récit.

Vazy et on est pas chez les ricains, elle est pas tout le temps avec son brushing tah je me réveille maquillée 3h devant le miroir type. Les baby hair messy par moment. Que ça met son bonnet la nuit comme toute personne avec des tresses raisonnée. Sapée en pyjamas pas sexy quand ça va pas... et Jean Passe.

Mention spécial aux stylistes, bordel ils l'ont tellement bien sapé pour son body type et son caractère. Tout va bien, ça m'a f kiffé.

Mention spécial à la BO. Rien de fou mais voilà, comme je le disais en intro, série londonienne implique sons londoniens et je suis sensible à tout ça.

Mention spéciale à la COLORIMÉTRIE. C'est jolie. Juste jolie et doux et coloré et comme j'aime.

Pour finir ma belle plaidoirie je dirais que c'est léger et facile à regarder, d'autant plus que c'est une mini série de 8 épisode sur Disney +. C'est vraiment l'histoire d'une journée de dép, ça régale.

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