Paris Basketball VS Partizan

Premier match de cette saison pour moi. Spectatrice en solo cette fois. Je ne vais pas faire de cet article un récapitulatif sportif des exploits des joueurs car je n'en ai tout simplement pas les connaissances. Je le dédie à l'expression de mon engouement pour le bonheur d'assister à un match de basketball de la sorte. Comme une forme de journal de bord de soirée, afin de vous donner envie de passer la même que moi (de soirée).

L'adversaire

Bémol, niveau sécurité, y'a pas grand monde à l'Adidas Arena. Rien que tu dois te lever tous les quarts temps pour aller dire aux gars qui se foutent devant la rambarde de bouger parce que les gens dans les gradins voient que tchi. Ça j'avoue que je m'en serais passé. J'aurais bien aimé voir 100% du terrain 100% du temps au lieu des 60% du terrain 90% du temps. Donc un conseil, si tu dois prendre des places hautes, prends les en S de place 50 à 100 peu importe le rang pour la Tribune Est. Tribune Ouest, je ne sais pas j'y étais pas. Ou dans les gradins en face des extrémités Nord et Sud du terrain. Commentaire adressé aux gens avec budget petit/ moyen. Si t'es riche prends une place plus bas tu verras mieux.

Niveau sons, y'avait Josman au premier rang ce soir-là, alors rien que ça passait ses sons pendant les time-out et break. Avec les basses crades de la salle, et la résonance de merde et les cris des supporters pour étouffer le tout. Délicieux ! Rajoutez à cela un petit extrait de FEIN!, un petit extrait de CARNIVAL. Et Tuning qui avait peur de s'ennuyer pendant les entre-quart-temps étant venue solo, ne s'est pas ennuyée une seule seconde.

Dernier conseil logistique, et on boucle cet article. L'année dernière, on prenait nos places à 25 balles un jour avant le match. Là, une semaine après l'ouverture de la billetterie, plus aucune place. J'ai fini par trouver une place lors d'une deuxième tournée de mise en vente de places. Mais ça part vite donc n'hésitez pas à vous abonner à l'alerte billetterie du match qui vous intéresse pour avoir un plus grand choix de prix et de loca.

Photos par @quentin_lab_

À part ça, le match. Trop forts. Vraiment. On ne les a pas tenus à distance tout le jeu, mais l'écrasante majorité du temps on gardait le dessus avec quelques points d'écart. C'est bon pour le morale des troupes, mais ça fait un peu peur. Chaque point paraît vital. Chaque contre paraît vital. Chaque vol de balle paraît vital.

Ça défend chez nous ! Waw. Je regarde la NBA à côté, qui poussent les joueurs à jouer de plus en plus hors de la raquette. L'autre jour, rien que je regarde un match Boston/Charlotte où pendant tout le premier quart ça joue 3 points sur 3 points, j'ai quitté le jeu, j'avais l'impression d'être dans une boucle temporelle. Don't get me wrong, ça tire de très beaux 3 points ici aussi. Mais quel bonheur de voir les layups de TJ Shorts et Nadir Hifi défendre.

Ils se sont bien battus, les Serbes, mais il s'avère qu'on est trop fort donc, on a gagné. Mais vraiiiiiiement de justesse. À 1 point de perdre à 25 secondes de la fin, 71-70 pour Belgrade. Rien que nos héros mettent deux fautes sur les deux côtés du terrain. Les 4 lancés francs parisiens de ces 20 dernières secondes rentrent. Il reste 01 seconde au compteur après le dernier lancer franc. On a gagné 74-71 face aux Serbes, pour s'offrir notre 4° victoire consécutive en Euroligue. Je vous mets ici l'article du Paris Basketball sur le déroulé du match.

En même temps, selon mon théorème de : "la couleur du maillot de l'équipe définit l'issue du match", énoncé dans cet article, on était en noire ce soir là. On allait gagner, c'était sûr.

Photos par @quentin_lab_

Je dois avouer que je prends connaissance de l'équipe d'en face 34 minutes avant le début du match, dans mon trajet vers l'Arena. En face de Paris, ce soir là, c'est l'équipe serbe de Belgrade, Partizan. Les Serbes ils sont connus pour être, comment dire, véhéments dans le soutien qu'ils portent à leur équipe de basketball. Je ne sais pas si vous avez déjà vu cette fameuse vidéo d'un stade extérieur de basketball en feu (littéralement). Des fumigènes plein les gradins. Et bien c'est eux, les supporteurs de l'équipe Partizan. Tout ce contexte pour en venir au fait : les gradins en face des supporters de Paris étaient REMPLIS de supporters serbes, sans compter tous les autres "partizans" dispatchés partout dans la salle. Rien que ça criait des phrases en serbe de partout et que ça chantait. À la liiiiiimite de bouher plus fort que nous lors des lancers francs de Paris (clairement plus fort).

Grosse ambiance donc. Les supporters "officiels" de Paris en face étaient clairement moins nombreux mais ont réussi à emporter la foule avec eux. On a quand même un naturel un peu timide les français je trouve. Je voyais bien les gens à côté de moi, si quelqu'un ne clappait pas des mains ou ne criait pas à côté, ça n'ouvrait pas la bouche si facilement.

Bon moment en solo

Le match

Lire d'autres articles :