Des super-adolescents comme vous ne les avais jamais vu

Des supers-pouvoir et des histoires d'amour/amitié intense et des destins prophétiques, tourné tah première réalisation mais avec assez de budget pour y croire.

SÉRIE

12/5/2024

J'ai demandé à ChatGPT de me faire une bonne liste de séries spooky mais légère. Arrivant à grand pas au mois de Noël, je voulais profiter de ces derniers jours couleur orangé pour voir et revoir des histoires de saison. Dans le lot de proposition de l'IA, je choisis par pure hasard la série dont je vais vous parler ici. Et pour un pick à l'aveugle, je m'en sors plus que ravie.

Réalisé par Colm McCarthy, Debs Paterson et Rachna Suri; Adaptation de Half Bad trilogy par Sally Green

C'est l'histoire de ...

The Bastard Son & The Devil Himself c'est l'histoire d'un môme de 16 piges qui depuis sa naissance a une épée de Damoclès au dessus de la tête. Il est le fils d'un homme cruel et sans pitié, et son héritage coule dans ses veines... selon les dires de sa communauté, les sorcier.e.s. En effet, il fait partie d'un monde séparé entre les humains, les sorciers niveau 1 et les sorciers appelé Blood witch. Et comme leur nom l'indique, ils sont (sensé) être beaucoup plus dangereux et sanglants. Tous les sorciers, niveau 1 ou Blood, se voient délivrer leur pouvoir magique à leur 17 ans. Il reste donc quelques mois à Nathan, notre personnage principal, pour découvrir qui il veut devenir avant que ses pouvoirs choisissent pour lui.

C'est une histoire de quête du héros de base sur laquelle se greffe un monde visuelle et émotionnel particulier disons. Ça parle d'amitié, de la découverte de l'amour d'une part, et de manigances magiques entre Londres et la forêt française de l'autre.

Le tempo et l'attitude de la série

Le rythme de la série est assez effréné. L'histoire, dès le premier épisode raconte beaucoup. Tellement que je me demandais ce que la série allait bien pouvoir raconter de plus après avoir avancé à aussi grand pas dans la présentation de l'intrigue et des personnages. À la fin de son "introduction", la série t'as plongé déjà si profondément dans la mouise dont vont devoir se sortir les personages, qu'en sortir sans finir la série, est à mes yeux impossible. Je pèse mes mots. Le but étant de vous engager avec moi dans le génie de la fausse maladresse du choix de narration de la cette série. Les moments de split, qui vont titiller ton cerveau, où tu as l'impression qu'ils ont oublié de te montrer ou de t'expliciter des moments de reflexion des personnages, ou connexion de l'intrigue, et c'est ça qui fait (en partie) le charme de la série. C'est à la fois maladroit et hyperactif. Ça va vite, ça court dans tous les sens, c'est adolescent non-lissé. Ça ne s'embarrasse pas de sur-explication.

Je vais faire ma comparaison qu'on en finisse avec ça : elle me fait penser à Mortel la série. Aka, ma série française préféré de tous les temps. Soyons fou, mon top 10 de mes séries préférées de tous les temps (et qu'Il en soit témoin, j'en regarde des série depuis le début de ma vie). Si tu as aimé Mortel, ça te plaira pour sur. Si tu n'as pas vu Mortel je t'invite à passer directement à la lecture du paragraphe suivant.

Elle a cet esprit à vif, chaotique et hyperactif cette série. Elle dépeint des personnages très sensibles, qui laissent pousser au fond de leur coeur tout ce qui s'y plante, graine extérieur ou intérieur.

Elle danse sur le file de l'absurdité. Dans les idées de récit et dans les relations des personnages. Mais c'est beau. Et ça fait pas pleurer je trouve. C'est intense par moment, mais le chaos et les split moments je trouve rendent le ton très safe.

C'est une série riche.

L'image et la réal, passage obligatoire

Rien que ça film à l'Helios 44-42 d'un côté, à l'anamorphique de l'autre, et au Sigma même par moment on dirait. Mais qu'est ce que malgré de prime abord la non-cohésion des choix précédemment énoncés, ça fonctionne si bien. C'en est indécent. Beaucoup de caméras épaules et de mouvements. Les acteurs aussi sont très facilement stimulés et les moments de calmes physiques sont toujours accompagnés de fatigue ou de cadre bucolique. C'est très bien temporisé.

Les décors aussi. Tout est filmé à Londres ou en forêt anglaise (malgré l'intrigue qui se balade entre Londres et la France). Et c'est magique. Ils ont choisi des décors que tu sens presque expérimentaux/ première réalisation par moment. Mais rien ne m fait plus craquer que de voir le cerveau des équipes de tournage derrière une ouvre comme ça. Pour moi ça n'enlève au rien au charme de la série, au contraire.

C'est sur ces maladresses, surement imperceptibles pour la plus part heureusement, que repose tout le génie t l'ambiance si atypique de cette série.

La BO

La BO tue. Enfin le thème original qu'ils ont créé pour la série fit parfaitement. J'aime trop comment c'est utilisé. C'est fort dans le sens où vraiment la musique s'entend, tu les remarques et la ressens. Elle est assumé et accompagne l'image avec conviction. Les sons de MAO utilisés pour créer cet environnement étrange et surnaturel au milieu de toutes ces hormones adolescentes porte l'intrigue de la série si magnifiquement. Mi planant, mi macabre. C'est un groupe du nom de Let's Est Grandma qui a réalisé cette musique originale. Rien que le nom du groupe est dans la direction artistique de la série; ça me fait bien rire.

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